Heraldys - Le Blason des Écus

Foire aux questions

L'objet n'est pas ici de proposer un nouveau traité du blason. Nous souhaitons plutôt exposer ici les bonnes pratiques à respecter, les arbitrages que nous avons dû rendre et les cas non traités à ce jour. Cependant, un minimum de connaissance est nécessaire pour blasonner ou corriger un blasonnement.

Gaston Saffroy recense, dans sa "Bibliographie généalogique, héraldique et nobiliaire de la France", environ 150 traités du blason écrits entre le XV° et la première moitié du XX° siècle. Un certain nombre d'entre eux sont listés sur la page "Bibliographie" de ce site. Certains sont consultables en ligne, sur le site "gallica" de la BNF. Plusieurs sites spécialisés proposent aussi la transcription ou compilation de traités et de dictionnaires des termes du blason.

Voici les liens vers les documentations proposées par notre partenaire Geneanet

Petit guide héraldique Dictionnaire des termes du blason


BONNES PRATIQUES
le blasonnement doit-il respecter un ordre précis ?

Oui. Il faut considérer un écu comme un empilage de couches, que l'on doit énumérer de la plus lointaine à la plus proche de l'observateur. Pour un écu "simple", on commence toujours par la couleur du champ, puis par le meuble (motif) le plus important, généralement centré dans l'écu, auquel on attribut à minima une couleur. On énumère ensuite les motifs "chargeant" (posés sur) le motif principal, puis ceux "accompagnant" (posés à côté) celui-ci. On finit toujours par le chef et/ou la bordure.

Lorsque l'on décrit un motif, on s'efforce de respect l'ordre suivant: le motif, ses attributs d'une même couleur et ladite couleur, les attributs d'une couleur différentes et les couleurs associées, les charges (avec leurs attributs, couleurs, leurs propres charges et compagnies), les compagnies (avec leurs attributs, couleurs, leurs propres charges et compagnies), la position et la disposition.

Cependant cela relève plus de la convention que d'une règle intangible. Vous pourrez donc rencontrer des cas différents qui pourront être pris en charge par Heraldys.

Comment décrire les différentes partitions ?

Lorsqu'il y a partition de l'écu, il est recommandé de la nommer en premier ("écartelé d'argent et de gueule"). Pour un blason simple (c'est à dire avec des quartiers pleins ou avec un motif dans chaque quartier), on peut aussi préciser la partition entre la description des quartiers ("d'argent écartelé de gueule"). Cependant, pour les blasons plus complexes, il est préférable de numéroter les quartiers (écartelé, aux 1 et 4 de.... aux 2 et 3 de...).

La "numérotation" peut utiliser les chiffres arabes ou romains, les lettres majuscules ou minuscules, seuls ou suivis d'un point, d'une virgule ou d'une parenthèse fermante. Mais la méthode choisie doit être la même pour une partition donnée. ce qui pourra donner: parti, au I écartelé aux 1 et 4 de ...; aux 2 et 3 de...; au II coupé, a) de... b) de...

L'orthographe a-t-elle de l'importance ?

Oh que oui ! Ce qui peut paraître absurde, lorsqu'il s'agit de blasons du XIV° au XVIII° siècle, période pendant laquelle l'orthograhe était des plus fantaisiste. Cependant:

• Nous avons enrichi les dictionnaires avec un maximum de formes orthographiques. A titre d'exemple, la couleur rouge, peut se dire gueule, gueules, gueulle ou encore goule. Mais, malgré tous nos efforts, il est difficile de garantir des dictionnaires exhaustifs.
• L'analyse des blasonnements complexes, avec plusieurs meubles accompagnés ou chargés de un ou plusieurs autres meubles, rendent nécessaires les contrôles du genre et du nombre.
• Il y a souvent des oublis ou inversions de lettres.

C'est pourquoi il est parfois nécessaire de corriger l'orthographe de certains blasonnements.

Comment ignorer une partie du blasonnement ?

Il arrive que l'on ne souhaite pas voir appliquée une partie du blasonnement ou que cette partie empêche l'interprétation du reste de la description.On souhaite donc passer outre cette partie.

Dans ce cas, il suffit de mettre la partie à ignorer entre crochets. Par exemple:

"De France à la cotice de gueules, brochant sur le tout, parti [de Preaux , qui est] de gueules à l'aigle d'or". La partie entre crochets empêche l'interprétation du blasonnement. En l'ignorant, le blason est correctement dessiné.

Un motif doit-il toujours être associé à une couleur ?

OUI ! mis à part quelques rares cas de motifs auxquels des couleurs par défaut on pu être définies (une tête de maure est par défaut noire avec un ruban blanc, si rien n'est précisé), tout motif doit obligatoirement avoir une couleur. Il est très fréquent qu'un blason ne soit pas ou mal interprété car il manque une couleur associée à un motif ou à un attribut.

Il se peut aussi que l'association soit incomplète. Par exemple, "échiqueté d'argent" n'est pas traité car un échiqueté a toujours 2 couleurs.

Pour heraldys, sont des couleurs:
• les métaux: or, argent
• les émaux: azur, gueules, pourpre, sable, sinople
• les fourrures: hermine, contre-hermine, vair, menu-vair...

Par ailleurs, heraldys traite informatiquement comme une couleur unique, l'expression constituée de 2 couleurs et d'une sécante-partition (ou rabattement) ou d'un semis, comme, par exemple:
•"d'or à la fasce bandé d'azur et de gueule"
•"d'azur au lion échiqueté d'argent et de gueule"
•"d'or au lion de gueules au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or

Quand plusieurs motifs ont la même couleur, on peut le préciser avec l'expression "le tout" suivi de la couleur: "d'azur à une fasce accompagnée en pointe d'une roue de 8 rais, le tout d'or". Si 2 motifs de même couleur se suivent, on peut préciser "du même" pour le deuxième motif: "d'azur à une fasce d'or accompagnée en pointe d'une roue de 8 rais du même".

Une couleur peut aussi être rappelée par son ordre d'apparition dans le blasonnement: "d'or à une fasce d'azur chargée de trois roses du premier et accompagnée de 3 lionceaux du deuxième."

Combien de couleurs peut-on associer à une sécante partition ?

On ne peut et doit associer que 2 couleurs à toute sécante partition.

Pour rappel, une sécante partition (ou rabattement) est l'alternance de 2 couleurs : fascé, palé, bandé, échiqueté, papelonné, componné. Si une seule couleur est associée, la sécante partition ne sera pas dessinée. A contrario, s'il y a plus de 2 couleurs, seules les 2 premières seront prises en compte, et la sécante partition sera hachurée.

Enfin, Heraldys ne sais pas traiter, à ce jour, les sécantes partitions chargées, telles que "fascé d'azur à une étoile d'or et d'or à une rose d'azur".

Comment modifier la disposition des meubles en nombre ?

Les meubles identiques en nombre sont disposés conformément aux règles édictées par les traités du blason, qui sont dans leur très grande majorité d'accord sur ce point.

Il peut arriver que l'on souhaite une autre disposition. Il convient alors, à la fin de la description du meuble et de ses attributs, d'indiquer la disposition attendue à l'aide de chiffres arabes séparés de virgules. Par exemple, 6 besants sont disposés, par défaut, 3, 2 et 1. Si l'on souhaite 2 colonnes de 2 besants, il suffit de dire "d'or à six besants d'azur 2, 2 et 2".

Si le nombre total de l'énumération est différent du nombre de motifs, l'ordonnancement est ignoré.

Certaines expressions sont aussi reconnues, telles que:

•"l'un sur l'autre" ou "les uns sur les autres"
•"en fasce", "en pal", "en bande", "en barre", "en croix", "en sautoir", "en orle"
•"mal ordonnés" (3 motifs posés 1 et 2)

Quelle différence entre une croix et une croisette ?

Comme en français, « Croisette » signifie petite croix. Ce mot est donc utilisé notamment lorsque les croix sont « en nombre » et donc plus petites. Contrairement à la croix, la croisette est obligatoirement « alésée ».

Par ailleurs, la croix héraldique, a la particularité de s'adapter à l'espace qui lui est alloué. Ainsi une croix en chef sera plus allongée, une croix dans un parti sera plus étirée. Si cela est nécessaire pour répondre aux usages, cela n'est pas toujours très heureux.

Aussi, avons- nous choisi, pour Heraldys, que la croisette n'ait pas cette capacité de s'adapter à l'espace et reste toujours « carrée ». En conséquence, quand vous souhaitez conserver les proportions « normales » de la croix, il vous suffit de remplacer le mot « croix » par « croisette ».

Quels sont les emplacements sur un écu ?

Un motif est, par défaut, positionné au centre de l'écu. Ce centre est parfois spécifié « en abîme », mais cela n'est nécessaire que lorsque l'on veut que le motif soit plus petit. Il est parfois spécifié à tort.

Il faut considérer un écu comme un corps humain vous faisant face. Ainsi, le haut s'appelle « chef », le bas « pointe », le côté gauche, qui est donc le droit de l'écu est appelé « dextre » et le côté droit qui est donc le côté gauche de l'écu est dit « senestre ».

Un quart de l'écu est appelé « quartier » et un neuvième de l'écu « canton ». Ainsi pour indiquer en haut à gauche, on parle du « canton dextre du chef » (ou simplement « canton », qui est par défaut en haut à gauche), et en bas à droite, on parle du « canton senestre de la pointe ». Le « chef » est constitué des 3 cantons du haut, la « pointe », des 3 cantons du bas, le « flanc dextre » des 3 cantons de la gauche, le « flanc senestre » des 3 cantons de la droite.

Peut-on faire appel à un blasonnement en saisissant le nom de son titulaire (de France, de Navarre...) ?

Il est courant que le nom du titulaire d'un blason serve à blasonner à moindre coût. Ainsi « de France » signifie « d'azur à 3 fleurs de lys d'or » ou « de Clèves » sous-entend « de gueules, à un écusson d'argent, une escarboucle fleurdelisée d'or, brochant sur le tout ».

Cela est particulièrement pratique dans les armes dites de souveraineté, de prétention ou d'alliance. Ainsi, Rietstap attribut à La Trémoïlle les armes suivantes : « Coupé d'un trait, parti de trois autres qui font huit quartiers: au 1, de France; au 2, de Jérusalem; au 3, d'Orléans; au 4, de l'Empire; au 5, de Luxembourg; au 6, de Milan; au 7, de Montmorency-Laval; au 8, de Craon. Sur le tout de la Tremoïlle qui est d'or au chevron de gueules, acc. de trois aigles d'azur becquées et membrées de gueules. »

Pour traiter ces cas, nous avons pré-enregistré un certain nombre de blasons qui sont alors réinterprétés lorsqu'ils sont rencontrés dans un blasonnement. Cette bibliothèque n'est évidemment pas exhaustive, mais s'enrichit de jour en jours.

Comme dans l'exemple ci-dessus, il arrive que le nom du titulaire soit suivi du blasonnement. La structure la plus commune est alors « les armes de xxxx qui est / qui sont ... ». Nous avons alors choisi d'interpréter le blasonnement en lieu et place de l'appel au blason pré-enregistré, celui-ci pouvant être partiellement différent.

Un blason dessiné à partir du nom de son titulaire ne peut être modifié. En revanche, il peut-être complété de meubles brochants. Ainsi peut-on blasonner « de France à un bâton de gueule péri en bande brochant ».


ARBITRAGES & CAS NON TRAITES
Qu'est-ce qu'une "Aigle éployée" ?

Cela est l'objet de bien des débats d'érudits, et ceux-ci optent généralement pour l'une des 2 solutions suivantes, tout en pondérant parfois en fonction de l'époque étudiée (ce que nous ne pouvons envisager dans notre cas):

• Aigle à deux têtes, et serait donc synonyme de bicéphale;
• Aigle au vol étendu dont les plumes supérieures sont oriéntées vers le chef.

l'aigle héraldique (c'est à dire celle qui n'est pas l'animal au naturel ni l'aigle impériale) est toujours représentée le vol étendu. La position des plumes semble n'avoir aucune origine héraldique mais uniquement artistique. cependant, certains hérauts ont cru bon de préciser, le cas échéant, le "vol abaissé" lorsque les plumes sont toutes orientées vers la pointe. Ce qui sous-entend qu'il n'est pas nécessaire de préciser l'état du vol quand il n'est pas "abaissé".

Nous avons donc choisi de déclarer l'attribut "éployée" comme synonyme de "bicéphale".

"Vêtu": partition ou attribut ?

le terme "vêtu" peut désigner soit une partition soit la couleur du vêtement porté par tout ou partie d'un corps ou d'une armure. N'ayant pas trouvé de synonyme pour désigner la partition, le terme "vêtu" lui a été réservé. Si vous rencontrez dans vos blasonnements l'attribut d'un vêtement, veuillez remplacer "vêtu" par "habillé".

L'expression "de l'un en l'autre" est-elle reconnue ?

Oui et non. Si les expressions "de l'un en l'autre" et de l'un à l'autre" sont reconnues, Heraldys ne sait pas encore, à ce jour, dessiner les couleurs. Le motif est, pour l'instant, hachuré.

Il faudra donc reformuler "parti d'argent et de gueules à six besants de l'un à l'autre, 2,2 et 2" comme suit: "parti d'argent à trois tourteaux de gueules l'un sur l'autre et de gueules à trois besants d'argent l'un sur l'autre". ce n'est pas très élégant, mais ça fonctionne...

Puis-je "partir" ou "écarteler" un motif ?

Non. Un motif ne peut, ce jour, être parti, coupé, écartelé, etc...

Pourquoi "Une bande coticée d'argent" n'est-elle pas dessinée ?

L'expression "bande coticée" porte à confusion. En effet, l'attribut "coticé" a 2 significations, comme l'indique Emmanuel de Boos, dans son dictionnaire du blason (Ed. Le léopard d'or, Paris - 2001):

• Coticé (1): Qualifie une bande, une barre, une fasce (ou parfois même un chevron) cotoyée de 2 cotices;
• Coticé (2): Nom que l'on donne au bandé, lorsque le nombre de ses divisions est égal ou supérieur à dix.

Cette deuxième définition fait donc de "coticé" une sécante partition, ce que nous avons choisi pour Heraldys. En conséquence de quoi, il convient d'associer 2 couleurs pour que la "bande coticée" soit dessinée.

S'il convient de faire accompagner une bande de deux cotices, il convient de reformuler en conséquence; pour notre exemple: "une bande cotoyées de deux cotices, le tout d'argent"

Qu'est- ce qu'une « feuille d'ortie » ?

Emmanuel de Boos indique dans son Dictionnaire du blason (ed. Le léopard d'or – 2001) : « Feuille d'ortie stylisée, représentée par une bordure dentelée aux dents très prononcées. Mal compris, le dessin de cette bordure a évolué : au XVIIe siècle, l'ortie était représentée par un écusson, anglé de trois clous de la passion, et d'où partaient des sortes de rais, en chef et en flancs. Cette figure n'est en usage que dans les pays germaniques. On trouve aussi cette plante représentée de façon beaucoup plus naturaliste, parfois entière, mais plus souvent par ses feuilles seules. Il peut donc exister une ambiguïté dans certains cas entre les deux formes de cette figure ».

Dans notre base de près de 147.000 blasons, nous avons trouvé 27 occurrences du mot « d'ortie ». 13 évoquent la bordure et concernent 6 familles, toutes germaniques (Collenbach, Hanau, Holstein, Limbeck, Schaumburg), portant parfois des armes d'alliance. Si certains utilisent effectivement une « feuille d'ortie », d'autres blasonnent « trois feuilles d'ortie alternant avec 3 clous posés en pairle » ou encore « trois feuilles d'ortie entremêlées de trois clous ». Ces blasonnements ne seraient donc pas correctement interprétés par Heraldys.

Nous avons donc choisi de conserver la forme végétale de la « feuille d'ortie ». Les blasons générés par Heraldys pour les familles ci-dessus seront alors erronés.

Que signifie l'attribut « rayonnant » ?

Si quelques auteurs précisent que « Rayonnant » qualifie les meubles pourvus de rais ondoyants ou ployés et donnant l'impression de tournoyer, nous nous sommes ralliés à la définition donnée par la majorité des auteurs à savoir que cela définit les meubles (croix, soleil, étoile) pourvus, entre leurs rais (rayons) ordinaires, de petits rayons.

Existe-t-il une liste exhaustive des cas non-traités ?

Non. L'imagination de nos prédécesseurs a été telle qu'il est impossible en la matière d'être exhaustif. Déjà notable au XVIII°, c'est au XIX° que nombre de termes inutiles voire redondants ont été introduits. Mais ce phénomène n'est pas nouveau : Certains affirment que les "otelles" (toujours par 4) des armes de Comminges ne sont jamais qu'une croix pattée de gueules sur un champ d'argent, ou que la "feuille d'ortie" n'est que le résultat d'une bordure vivrée très accentuée. De plus, il n'est pas rare que les artistes aient pris quelques libertés quant à la représentation des écus, lesquelles ont été consciencieusement reprises dans les armoriaux postérieurs....

Bref, nous ne prétendons pas être exhaustifs.

Vous l'aurez sans doute remarqué, tous les motifs représentant tout ou partie de l'être humain ne sont pas disponibles. ce n'est pas un parti-pris, juste une difficulté à dessiner correctement ces éléments, y compris avec leurs inombrables variantes. Mais, il est probable que ces motifs soient réalisés peu à peu. Nous acceptons tout dessin dont nous pourrions nous inspirer !

En revanche, il est peu probable, en l'état actuel des choses, que nous mettions à disposition l'ensemble des variantes d'un même motif, comme par exemple le lion tenant une épée ou un sabre, une massue, un livre, un ciboire, etc... Si l'interprétation de votre blasonnement est interrompu par l'existence d'une locution de type "tenant..." ou "prenant..." ou portant..." etc... vous pouvez faire ignorer cette précision en la mettant entre crochets. Mais il est vrai que le dessin ne sera pas fidèle à la description.

Enfin, il est certain que nous ne prendrons pas en charge les descriptions paysagères et romantiques. En voici quelques exemples:

• "D'azur, à une représentation de la ville de Mexico"
• "Sous un ciel d'azur, un pont crénelé, bâti de blocs de granit, et jeté sur une rivière, les bords couverts de buissons d'épines"
• "D'azur, à un rocher escarpé au naturel, posé sur une terrasse de sinople, et un ruisseau au naturel qui découle dudit rocher à mi-hauteur vers dextre, un héron empiétant la rivière et tenant un poisson en son bec"
• "Sous un ciel au naturel, une grosse tour ronde de gueules, maçonnée de sable, portant cinq créneaux entaillés, soutenue de cinq arcades en ogive, les colonnes de couleur brunâtre, s'élevant d'une eau d'argent, sur le devant une terrasse de sinople"



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