Le Projet Heraldys

Les armoiries sont nées de la nécessité de reconnaître les siens dans le tumulte des batailles et des tournois. Elles sont rapidement devenues le signe distinctif des familles. les hérauts d'armes étaient en charge de leur inventaire au travers d'armoriaux. Ils devaient annoncer (blasonner) les armes des chevaliers qui se présentaient à un tournois. Un langage "universel" s'est peu à peu constitué afin qu'il soit compris de tous et qu'à l'énoncé du blason, chacun visualise les armes.

L'art du blason est un langage qui peut, aujourd'hui, paraître abscons; mais il est très structuré et répond à des règles bien précises. C'est en étudiant les traités du blason écrits entre le XV° et le XX° siècle que le projet Heraldys est né:  Dessiner l'écu à partir de sa description.

Les armoiries sont composées d'un écu (portant les armes du titulaire) et d'ornements extérieurs. Ces derniers ne sont pas traités dans le projet Heraldys.

Un écu est constitué principalement d'émaux (les couleurs) et de meubles ou figures (les motifs). La vidéo ci-contre vous en présentera quelques uns de ceux qu'Heraldys prend en charge.

Les composants se sont peu à peu enrichis: la démultiplication des pièces dans un écu a donné des répartitions alternant deux émaux, les motifs ont été "semés" sans nombre, les traits ont été altérés en dents de scie, en sinuosités ou autres petits motifs.

Cette deuxième vidéo présente quelques exemples réalisés avec Heraldys.

Les alliances, les conquêtes, les titres et apanages sont venus enrichir peu à peu les écus. L'utilisation de partitions permet de démultiplier les espaces pour y disposer de nouvelles armes.

Heraldys traite aussi bien les partitions simple de type "d'or écartelé d'azur" que les énumérations complexes de partitions imbriquées les unes dans les autres.

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